>>États-Unis - Russie : entretien Tillerson-Lavrov après une escalade verbale sur la Syrie
>>Les États-Unis et la Russie continueront à discuter du cessez-le-feu en Syrie
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| Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson (droite) et son homologue russe Sergueï Lavrov, le 10 mai à Washington. |
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov à la mission russe auprès de l'ONU à 21h00 (01h00 GMT lundi 18 septembre), selon son agenda actualisé.
Les deux hommes hommes avaient convenu de se rencontrer lors d'un entretien téléphonique fin août, à l'occasion d'une nouvelle étape de la guerre des sanctions entre la Russie et les États-Unis : Washington venait d'ordonner la fermeture d'un consulat russe au nom de la "parité", après la réduction drastique de sa propre présence diplomatique en territoire russe décidée par Moscou.
Depuis, le président russe Vladimir Poutine a menacé de diminuer encore le personnel diplomatique américain en Russie.
Alors que l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier laissait présager une embellie dans les relations entre les deux grandes puissances, elles n'ont cessé de se détériorer, sur fond d'accusations d'ingérences russes dans l'élection présidentielle américaine de 2016 mais aussi de soupçons de collusion entre l'équipe de campagne du milliardaire républicain et Moscou.
Parmi les sujets de discorde figurent l'Ukraine ainsi que l'avenir de la Syrie. La Syrie est toutefois un des dossiers où Washington espère trouver des terrains d'entente avec Moscou.
Les deux pays ont ainsi eu des échanges pour maintenir la zone de "désescalade" dans la vallée de l'Euphrate en Syrie où opèrent leurs armées contre le groupe jihadiste État islamique, après un incident imputé à la Russie, a fait savoir dimanche 17 septembre le chef d'état-major américain.
Sur la République démocratique populaire de Corée et ses ambitions nucléaires, la Russie estime que les sanctions sans cesse plus fortes réclamées par les Américains à l'ONU sont inefficaces, mais a tout de même voté les dernières résolutions en ce sens, et Washington appelle Moscou faire plus fermement pression sur Pyongyang.
Vladimir Poutine ne sera pas présent à l'Assemblée générale de l'ONU, où Donald Trump fera en revanche sa première apparition en tant que président et prononcera mardi 19 septembre un discours très attendu.
AFP/VNA/CVN